
Exitus acta probat (« Le résultat justifie les actes », Ovide, Les Héroïdes)
Nous sommes le vendredi 28 novembre 2025. Il est exactement 10 h 51 en France métropolitaine.
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Quelques éléments biographiques
Natif de (Novum) Comum (Côme), il est le neveu de Pline l’Ancien qui l’adoptera à sa mort par testament. Il finit ses études à Rome, notamment auprès de Quintilien. Il entama ensuite une carrière politique exemplaire sous les quatre empereurs qui se succédèrent (Titus, Domitien, Nerva, Trajan) ; il devint même légat de l’empereur dans la province constituée de la Bithynie et de la région du Pont, nommé par Trajan avec lequel il entretenait des relations amicales. Sa principale œuvre littéraire est un recueil de lettres (réelles, mais parfois remanéiées avant publication).
Son œuvre
– Les Lettres (Epistulae en latin) de Pline le Jeune sont un ensemble de 369 lettres réparties en dix livres. Cette correspondance n’est pas fictive, mais l’auteur a retravaillé les lettres des neuf premiers livres en vue de leur publication ; quant au livre X, il est constitué des lettres envoyées à l’empereur Trajan par Pline lorsque celui-ci fut administrateur de Bithynie-et-Pont, et aussi de certaines réponses de l’empereur à son légat (ce dixième livre n’a pas été réécrit). Les lettres (des neuf premiers livres) ont divers destinataires et nous renseignent certes sur la vie privée de Pline, mais aussi et surtout sur la vie politique et sociale de son époque, sur la littérature et les arts ; y apparaissent aussi des descriptions de ses villae, des considérations sur l’éducation ; parmi les plus connues figurent deux lettres (adressées à Tacite) dans lesquelles il raconte la mort de son oncle, Pline l’Ancien dans l’éruption du Vésuse en l’an 79 et l’éruption elle-même. La réécriture de ces lettres n’avait pour but que de leur conférer un caractère plus littéraire, plus ornementé. Quant aux échanges avec Trajan, ils concernent surtout l’administration de la province qui lui a été confiée et la gestion des affaires.
– Le Panégyrique de Trajan (Panegyricus Trajano dictus en latin) est un discours d’apparat prononcé en l’honneur de l’empereur Trajan. Le genre-même du panégyrique implique qu’il s’agisse d’un discours de circonstance, élogieux dans lequel l’empereur est loué pour toutes les qualités qui en font un chef exemplaire et tout à la fois généreux, malgré son immense pouvoir. Ce discours a sans doute été lui aussi réécrit avant publication.
Quelques auteurs latins :