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Méthode des épreuves de grec au baccalauréat

Attention ! Les programmes de grec ancien changeront en 2019-2020 pour les classes de seconde et de première, puis en 2020-2021 pour la terminale – cette page sera donc mise à jour.

Modalités des épreuves

Méthodes

Je signale que les modalités des épreuves et les méthodes sont similaires pour le latin et le grec.

Les modalités des épreuves.

L’écrit, pour commencer.

Rappelons que les élèves concernés par cette épreuve écrite passent un baccalauréat série L et doivent avoir choisi le grec ancien comme « Option de spécialité ».

Celui-ci consiste en une épreuve de 3 heures, avec un coefficient 4. Le candidat, qui peut s’aider d’un dictionnaire grec-français, compose sur un sujet comportant 3 éléments :

L’oral maintenant.

Rappelons que l’épreuve orale concerne les candidats passant un baccalauréat général : il s’agit d’une option, affectée d’un coefficient 3 (si le candidat la choisit comme première option – sinon, coefficient 2), et seuls compteront les points au-dessus de la moyenne.

L’épreuve orale se déroule en 15 minutes devant un examinateur, précédées d’une période de préparation de 30 minutes. Elle consiste à traduire et commenter un texte grec vu pendant l’année. En effet, le candidat présente à l’examinateur une liste (ressemblant au descriptif de l’EAF) sur laquelle figure entre autres les textes étudiés pendant l’année, regoupés en séquence et reflétant la progression adoptée par le professeur. L’examinateur demande à l’élève de traduire une partie d’un texte que celui-ci connaît (en principe puisqu’il figure sur cette liste) et de commenter ce texte.
À la suite de la prestation du candidat sur texte, l’examinateur a le loisir d’interroger celui-ci sur d’autres points en relation avec le texte et le programme (questions de grammaire, de civilisation, etc)  enfin, dernière partie de l’épreuve : le candidat est amené à commenter quelques lignes d’un texte grec accompagné de sa traduction – cette dernière partie ne peut en théorie faire perdre de points au candidat.
Le temps de préparation est utilisé pour à la fois la traduction, le commentaire du texte et ce commentaire improvisé.


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Méthodes.

L’oral.

Je commence par l’oral, car la méthode est simple à comprendre et à appliquer !

Puisque le jour de l’examen, il est demandé au candidat de traduire et commenter tout ou partie d’un texte étudié au cours de l’année, il est évident qu’un apprentissage régulier pendant l’année, et une révision avant les épreuves, sont à conseiller fortement !

Le jour de l’épreuve, il faut travailler efficacement : l’examinateur indique clairement le texte à commenter, la partie à traduire, et fournit un taxte et sa traduction pour la dernière partie de l’épreuve : laissez de côté cette partie pour la fin du temps de préparation, et concentrez-vous sur le reste.
– Commencez par vous remémorer le texte, son contexte, puis repérez de quel passage il s’agit, et notez rapidement la traduction que vous devez connaître, puis vérifiez à l’aide du texte grec que vous n’avez oublié aucun mot (un dictionnaire est fourni, mais n’y perdez pas votre temps ! Vous pouvez d’ailleurs apporter le vôtre, en cas où le centre d’examen n’y ait pas pensé).
– Notez ensuite les grandes lignes de votre commentaire (ne rédigez qu’introduction et conclusion), avec quelques citations.
– Analysez enfin (en fonction de votre temps) la traduction proposée en repérant la façon dont le texte français traduit les expressions idiomatiques du grec, les écarts entre les deux textes (grammaire, vocabulaire, etc.).

Devant l’examinateur :
– Respirez ! Introduisez votre texte (quelques mots sur l’auteur, sur l’œuvre, présentation du texte et de ses enjeux) ;
– Lisez à haute voix l’ensemble du texte (l’examinateur vous arrêtera) ;
– Traduisez la partie indiquée en citant les mots grecs par groupes logiques (sujet + verbe, article + nom + adjectif, par exemple), et en donnant la traduction mot-à-mot (et en reformulant éventuellement) ;
– Annoncez le plan du développement de votre commentaire, puis procédez à l’analyse du texte en vous appuyant sur des citations, en n’omettant pas d’articuler ces analyses avec des mots de liaison ;
– Concluez en rappelant les idées essentielles, et en faisant un parallèle avec un autre texte étudié (par exemple) ;
– L’examinateur posera ensuite des questions sur le texte, la traduction, le commentaire, la grammaire auxquelles il faudra répondre clairement ;
– Il vous demande pour finir (cela peut se passer avant l’entretien) de commenter le texte et sa traduction.


L’écrit.

Je rappelle que le sujet comporte un texte grec en grande partie traduit, une série de questions et une version.

Vous trouverez des exemples de sujets sur cette page.

1. Les questions

La méthode est très proche de celle des questions sur un corpus (bac de français) ; bien sûr il n’y a qu’un texte, mais il s’inscrit dans un programme étudié au cours de l’année, et il faut répondre en s’appuyant sur des citations du texte grec sauf demande expresse. Attention : contrairement aux épreuves de langue vivante, les réponses sont à rédiger non en grec (ce serait assez difficile !), mais en français (correct, cela va de soi).

Ces questions peuvent porter sur les points suivants (liste non exclusive) :
– le sens du texte ;
– un point de traduction ;
– un problème de grammaire (emploi des temps, sens d’une conjonction...) ;
– des figures ou procédés rhétoriques ;
– l’entrée du programme (à partir du texte) ;
– l’énonciation, le genre, le registre, etc.
La plupart du temps les procédés sont destinés à éclairer l’interprétation du sens.

Dans le détail, voici comment procéder :

  1. Lisez textes grec et français en repérant les grandes étapes et les mots importants (en grec) – au besoin soulignez, entourez, encadrez... selon vos habitudes ;
  2. Repérez dans le texte grec (mais aussi dans la traduction) les éléments répondant aux questions (après les avoir analysées) – les questions doivent être traitées séparément, il est également judicieux d’y répondre dans l’ordre (non que ce soit obligatoire en prinncipe, mais il y a parfois un cheminement logique) :
  3. Analysez ces éléments (sens, interprétation...) – au brouillon ;
  4. Rédigez la réponse au propre en noubliant pas que celle-ci doit être entièrement rédigée, structurée, et illustrée d’exemples (il faut bien sûr citer le texte grec sauf si l’on est amené à citer la traduction – les citations devant être entre guillemets). Cette réponse comprend une phrase d’introduction rappelant la question ; les éléments de réponse proprement dits avec analyse éventuelle ; une phrase de récapitulation au besoin. Les phrases doivent être reliés par des liens logiques (d’abord, ensuite, enfin, etc...), les tirets en début de ligne ou leurs substituts sont à bannir.

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2. La version

La version grecque, considérée autrefois comme difficile (à cause de certains auteurs, comme Thucydide...), vise humblement, pour le baccalauréat, à vérifier la connaissance de la langue grecque et les qualités de rédaction des candidats courageux qui s’intéressent à cette langue ancienne...

L’exercice consiste donc à traduire en un français correct une section du texte grec composant le sujet, laquelle comprend entre 50 et 60 mots, soit quelques phrases. La moitié des points lui est consacrée, mais il me semble qu’une heure suffit pour les questions, et qu’une heure trois-quart permet de se pencher sur un texte qui peut se révéler difficile à saisir (il reste 15 minutes sur les 3 heures pour se relire).


Comment procéder pour cet exercice ? Voici les étapes que je vous propose :

  1. Relisez rapidement le texte français complet, et les indications du paratexte (pour se plonger dans le contexte – attention tout de même aux a priori que l’on pourrait en tirer) ;
  2. Lisez lentement le texte grec, en recherchant et en encadrant (par exemple) les liens logiques structurant le texte (sans chercher pour l’instant à les traduire), en surlignant d’une certaine couleur les verbes conjugués ; l’objectif est de comprendre la structure globale du texte ;
  3. Repérez ensuite les infinitifs et participes (en les soulignant d’un autre couleur), les conjonctions de subordination, les particules de coordination qui restent, et mettez entre crochets les différentes propositions (indépendantes, principales et subordonnées (y compris les infinitives et génitifs absolus) ;
  4. Identifiez ensuite les sujets des verbes à la 3e personne (nominatif ou accusatif pour une proposition infinitive), leurs compléments d’objet (C.O.D. ou C.O.I.), les autres compléments (lieu, temps, compléments du nom, groupes prépositionnels, etc...), reliez les adjectifs au nom qu’ils accompagnent ;
  5. Ensuite seulement cherchez le sens des mots inconnus dans le dictionnaire (en vérifiant les constructions des mots (par exemple, un verbe intransitif ne peut avoir un complément à l’accusatif ; celui-ci peut alors être un complément de durée, de lieu (verbe de mouvement), un accusatif de relation...) ;
  6. Enfin, traduisez en français correct ; attention, s’il vous reste peu de temps, ne rédigez pas tout au brouillon ;
  7. Relisez bien sûr l’ensemble du travail (vous pouvez vous référer à mes propos concernant le bac de français.

Pour finir, quelques conseils supplémentaires :

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